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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/193

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les marquis et les vicomtes, nobles d’un jour, greffés sur de vieilles souches, marchands ou avocats affublés par décret de noms historiques[1] qui pompent de loin la plus pure vie du pays et l’épuisent à force d’exactions. C’est de Londres que viennent ces lois si misérables, si lâches, qui aggravent chaque jour l’esclavage de plusieurs millions de chrétiens. C’est à Londres que siège ce Parlement ennemi qui s’apitoie après boire et verse des larmes d’ivrogne sur les victimes de la traite, laquelle n’existe plus, mais qui s’acharne en revanche, sans commisération ni pudeur, sur

  1. En Angleterre, les titres ne meurent point. La pairie vacante est donnée avec le nom de l’ancien titulaire. Tout récemment, un attorney assez médiocre a été créé pair. Il porte le titre d’une des plus nobles familles d’Irlande.