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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/206

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ce sont quelques paroles émues, arrachées par le récent aspect d’une détresse incomparable.

Contrairement à l’opinion citée, nous pensons d’ailleurs, et les documents officiels sont avec nous, que la misère de Saint-Gilles a grandi dans ces dernières années ; Saint-Gilles lui-même s’est étendu comme s’étend une tache d’huile et a jeté les rameaux de son tronc putréfié le long des lanes obscurs qui descendent vers Covent-Garden. Saint-Gilles empoisonne la moitié de Londres.

On a beau percer au travers de ses fanges de larges rues et arrondir, parmi ses pauvres demeures, l’ovale doré de la grille d’un square ; à côté du square, le long de la rue,