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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/208

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Peel imite ici le fantasque docteur. Il fait la toilette d’un quartier agonisant. Des hommes souffrent et meurent, Robert Peel leur perce une rue ; ils se tordent dans des convulsions suprêmes, Robert Peel fait voter des fonds pour leur construire un square.

Si l’honorable baronnet n’était pas un homme très sérieux, ceci pourrait passer vraiment pour une atroce plaisanterie ; car, quoi qu’on en puisse dire, les maçons et les pavés ne combattent que les ruines et la boue. Or, la boue est la moindre chose et les ruines seraient un paradis si l’on y mettait seulement un peu de pain. La misère, voilà la véritable plaie, la misère qui engendre le vice ! Pour l’éteindre, il ne suffit pas de dépenser des mil-