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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/214

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portée : il ne lui restait plus de quoi faire le voyage.

Mistress O’Breane, douce et laborieuse femme, dont la vie s’était passée au milieu des modestes travaux de son rustique ménage, ne voyait que par les yeux de son mari, n’aimait que lui au monde avec ses enfants, et n’avait d’autre volonté que la sienne. Sa fille Elisabeth, gaie, vive, rieuse, légère de tête et peut-être de cœur, était la joie de M. O’Breane, dont le front chagrin se déridait seulement aux sourires de la jolie Betsy. — Betsy avait seize ans.

Le dernier membre de la famille, dont nous n’avons point parlé encore, était un garçon de dix-huit ans, idolâtré par mistress