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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/227

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Au bout d’une heure, Fergus, qui était toujours à genoux et cachait entre ses mains sa tête brûlante, tressaillit de nouveau.

— Mon enfant bien-aimé, disait mistress O’Breane, d’une voix si affaiblie qu’elle arrivait à l’oreille de Fergus comme un insaisissable murmure, — ton père est mort, ta sœur est déshonorée. Moi, je vais prier pour ta sœur et rejoindre ton père… Adieu !

Fergus poussa un cri déchirant et s’affaissa, écrasé par cette triple douleur.

Puis le silence régna encore, un silence lugubre, mortel, que cette fois nul son ne vint rompre…