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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/231

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navrant malheur, et se reprocha presque le calme étrange qu’il gardait parmi cette scène de suprême désolation.

Il se remit à genoux et tâcha de prier ; mais une voix mystique vint tinter à ses oreilles et murmura les dernières paroles de son père mourant :

— Debout ! et guerre à l’Angleterre !

Il se releva d’un bond. — La ligne gracieuse de ses sourcils se fronça violemment ; une nuance de pourpre remplaça la pâleur de son beau visage et son œil jeta un brûlant éclair.

Ce n’était point là, et nul n’aurait pu s’y tromper, le fugitif courroux d’un enfant : c’était la haine d’un homme, et dans cette