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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/244

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La vie nouvelle de Fergus n’eût offert à l’œil perçant des plus fins observateurs aucun symptôme politique. Rien de sa pensée, extravagante ou non, ne transpira au dehors. Son existence s’écoula, pareille à celle de tous les jeunes gens de son âge qui vivent de leur travail ; elle arriva comme toutes les autres à une phase amoureuse et devint un roman. — Seulement, ce roman fut le premier chapitre d’une sérieuse histoire.

Il y avait un an que Fergus O’Breane était orphelin. Il allait chaque semaine prier, vers le soir, à la chapelle catholique de Belton, où son père et sa mère avaient reçu les dernières bénédictions de l’Église. Fergus était fervent chrétien. Il trouvait d’ailleurs de la consola-