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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/248

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Un cri de femme partit du cabriolet à demi renversé.

Fergus n’avait point attendu cet appel. Son premier mouvement l’avait porté à la tête du cheval, dont l’élan s’arrêta brusquement sous l’effort de sa main robuste.

Car Fergus, qui ne connaissait pas plus ses forces que son cœur, avait, sous sa grâce élégante, la puissance d’un athlète.

À l’instant où le cheval pliait les jarrets et rougissait le mors de son écume sanglante, un homme sauta sur le trottoir et tendit ses deux bras à l’intérieur du cabriolet.

Ne vous effrayez pas, Mary, dit-il avec émotion. — Venez, venez vite, chère sœur,