Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/251

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Il y avait dans ces paroles deux choses qui allèrent droit au cœur de Fergus. D’abord, une franchise cordiale à laquelle il était bien difficile de résister, en second lieu, un fort accent écossais. Fergus n’eût point voulu toucher la main d’un Anglais.

Il revint sur ses pas, et sourit pour la première fois depuis la mort de son père, en voyant le maître du cabriolet ouvrir ses deux bras et en se sentant embrasser avec chaleur.

— Pardon, gentleman, pardon ! reprit l’Écossais ; — mais vous êtes un brave cœur et j’aime tant ma petite Mary !… Maintenant que je vous tiens, je veux mourir si nous nous séparons sans boire ensemble un verre de vin de France à la santé de qui bon vous sem-