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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/272

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Dumfries. Ceci était une circonstance mauvaise : un juge de paix !

M. Mac-Farlane, dont la famille avait toujours possédé ces terres, qui composaient à peu près toute sa fortune, n’avait garde cependant de céder sans combattre. Le juge de paix était riche et bien appuyé ; Angus et Mac-Nab furent envoyés à Londres, afin de suivre activement les intérêts de la famille.

Angus ne voyait qu’une chose à faire : se présenter devant le juge et déduire ses prétentions ; mais Mac-Nab, avocat et rompu aux tortueux procédés de la chicane écossaise (car nous devons dire que, sous le rapport des ténèbres, des pièges et de la mauvaise foi, les lawyers de Londres le cèdent encore à ceux