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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/274

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L’honorable Godfrey avait alors de trente à trente-cinq ans. Sa figure, assez belle, mais rougie par l’habitude des liqueurs fortes autant que par l’effet d’un tempérament sanguin à l’excès, offrait les caractères distinctifs du type saxon, reproduit avec une énergie presque brutale. L’égoïsme se lisait en grosses lettres sur ses traits écarlates, et la violence perçait sous l’enveloppe compassée que le flegme britannique met uniformément autour de toutes les physionomies.

Angus pensait que l’Honorable Godfrey était amoureux de sa sœur Mary. Mac-Nab prétendait le contraire.

Fergus, lui, avait les sympathies d’Angus et l’amour de Mary.