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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/298

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rendu. Il revoyait les défauts de l’armure britannique ; il retrouvait ses chances d’attaque et de victoire. L’avenir s’ouvrait pour lui de nouveau, et du fond de son humide cellule, sur le grabat misérable où s’étendaient ses membres malades, il poussa, plein d’ardeur et d’espoir, son cri de bataille :

— Guerre à l’Angleterre !

Hélas ! quel néant d’un côté ; de l’autre quelle colossale puissance !

Fergus n’avait même pas la liberté pour croiser sa frêle épée contre la massue du géant. Ses mains, faibles qu’elles étaient, avaient en outre des chaînes, et le colosse ennemi allait l’écraser dans sa marche, l’écraser sans le voir