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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/304

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vais dire toute la vérité… Vos Honneurs m’ont condamné hier à la déportation pour une pauvre douzaine de foulards qu’on a trouvée dans ma poche… Mais je ne me plains pas, mes bons lords !… La vie est durement chère à Londres, et je trouverai peut-être là-bas, comme on dit, de l’autre côté de l’eau, à gagner honnêtement mon pauvre pain… Oh ! oui ! je n’ai point d’intérêt à tromper la justice, et je connais bien Fergus O’Breane, le scélérat !…

Fergus voulut répliquer. L’huissier cria silence.

— C’est cela, dit le témoin, faites-le taire, le brigand !… Oh ! Vos Honneurs, est-il possible d’avoir l’âme assez noire pour assas-