Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/322

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Il faut savoir que la loi anglaise, qui laisse mourir de faim les ouvriers honnêtes, a des entrailles de mère pour les criminels. Un chirurgien serait bien mal venu à réclamer une prime quelconque pour avoir sauvé un tisserand de soie de Spitael-Fields ou un lighterman des docks de Londres ; mais s’il s’agit d’un voleur émérite, condamné à la déportation, la chose devient bien différente. Il y a prime pour le docteur et prime pour le commandant du ponton.

Ceci nous explique la joyeuse exclamation du capitaine.

L’officier qui accompagnait le commandant avait jusque alors éprouvé, à l’aide d’un maillet, les parois du ponton entre chaque couchette.