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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/330

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pant sous la couchette d’O’Breane qui feignait de dormir profondément, et pendant plus d’une heure le grincement sourd de la scie se fit entendre à quelques pouces de son oreille.

Cela dura plusieurs semaines. — Fergus se remettait rapidement. Les soins ne lui manquaient pas. Sa nourriture était bonne et saine ; on le laissait prendre l’air sur le pont tant qu’il voulait.

Fergus, ne l’oublions pas, était une tête d’homme dans ce troupeau humain. Il représentait une prime. C’était la prime qu’on soignait, qu’on choyait, qu’on laissait humer le bon air sur le pont.