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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/343

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personnels à sa passion de vengeance, et, plus que jamais, du fond de son cœur, s’élevait, menaçant, le cri de Chrétien O’Breane à l’agonie : — Guerre à l’Angleterre !

Toutes ces pensées roulaient confusément dans son cerveau, tandis qu’il regardait la côte. Il ne s’apercevait pas qu’un groupe de déportés s’était insensiblement formé autour de lui et le séparait complètement des sentinelles échelonnées sur le pont.

Ceux qui le serraient de plus près étaient Randal Grahame et Jack Oliver ; celui-ci cachait sous sa chemise un couteau de table aiguisé.

— Voilà un beau garçon qui n’est pas ba-