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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/358

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hame, manœuvrait à la hauteur des îles du cap Vert.

Le capitaine du ponton le Cumberland, de Weymouth, n’avait point eu beaucoup de primes à toucher pour les déportés confiés à ses soins. En revanche, Paddy O’Chrane et ses trois compagnons avaient encaissé force coups de lanières, suivant la méthode appliquée encore aujourd’hui envers les libres sujets de Sa Majesté. La punition s’était bornée là, parce que Paddy, faisant usage de son éloquence ordinaire, avait prouvé clair comme le jour que son énergie seule avait empêché Fergus, Randal et ceux qui ne savaient point nager, de se jeter à l’eau.

Quant au jeune docteur Moore, la Famille