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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/365

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ce fut par un vague sentiment de pitié. Fergus était beau, et l’on sait quel prestige a la beauté pour les enfants de la nature. De plus, dans les cachots de Newgate, Randal avait reçu les involontaires confidences de sa fièvre, confidences sans portée précise, puisque le plan de Fergus n’était ni arrêté ni conçu, mais par cela même confidences plus étranges et faites davantage pour frapper l’esprit amant du merveilleux d’un montagnard d’Écosse. Lui aussi, d’ailleurs, avait son idée fixe, qui, sauf l’étendue, ressemblait pour un peu à la pensée de Fergus.

Comme nous l’avons vu, dans leur premier entretien, Randal tint le haut bout. Il était