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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/378

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la misère affreuse qui vous assiège et que vous traitez à la manière des sauvages de la Louisiane, qui guérissent leurs malades à coups de tomahawk, de cette misère envahissante qui monte, qui monte sans cesse et vous étouffera quelque jour ; nous parlons seulement des loisirs abondants et faciles prodigués à nos criminels. — Qu’arrive-t-il ? Les condamnés sont de deux sortes : les uns font le mal par nécessité, les autres par goût. Le crime a ses pontifes, et la vocation, cette bizarre conseillère, entraîne là comme ailleurs. Sur les premiers, votre action est entière. Vous les gorgez ; ils vous oublient : tant qu’ils trouveront leur portion assez forte, avec eux, vous aurez la paix. Leur but est atteint. Ils vous demandent la bourse ou la vie, vous