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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/381

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spéciale pour que le Van-Diémen fût accueilli à merveille. Ce navire, en effet, portait, outre les condamnés, une cargaison entière de femmes que les premières maisons de Sidney et de Paramatta avaient commandées à leurs correspondant de Londres[1]. Chacun était pressé de voir ces nouvelles venues, et les matelots avaient grand’peine à empêcher les curieux de faire irruption sur le pont.

Le débarquement s’opéra quelques jours après seulement, parce que la coutume est que le surintendant des travaux publics vienne

  1. Ces commandes se font selon la formule commerciale — « Sur le vu de la présente, il vous plaira nous expédier cinquante femmes d’âges assortis, en bon état d’esprit et de santé, dont passerez les frais en compte, etc. »