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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/74

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sue sur son orgueil ; cette pitié dédaigneuse l’écrasait. Un instant la colère monta en flots si abondants vers son cerveau, que sa main s’agita involontairement, tandis que son regard se tournait vers les pistolets avec convoitise.

Brian, lui, pensait sans doute avoir parlé suffisamment, car il avait pris un album dont il feuilletait les pages avec distraction.

En ce moment, il était redevenu l’homme que nous avons jeté brusquement sur la scène au commencement de ce récit, l’homme froid, insoucieux, possédant et poussant à l’excès, extérieurement au moins, le flegme britannique. Aucune pensée d’amour n’était en lui, à cette heure, pour fondre cette glaciale enveloppe.