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Page:Fabre - Chroniques, 1877.djvu/134

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tion aristocratiques, exprimait le regret de voir nos salons à la mode envahis par des roturiers, par des noms inconnus.

— De mon temps, ajoutait-elle, avec un soupir, on ne recevait que des lords, des gens titrés. Pour être admis dans notre société, il fallait avoir des aïeux ! Personne n’était invité à moins d’avoir son nom inscrit dans l’almanach de la noblesse.

— Maintenant, répondit mon ami, on ne fait pas tant de cérémonie. Il suffit pour que l’on vous invite que votre nom soit dans le Directory.