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Page:Fabre d’Églantine - Le Philinte de Molière, 1878.djvu/83

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Que tous les sentiments dont la noble alliance
Compose la vertu, l’honneur, la bienfaisance,
L’équité, la candeur, l’amour et l’amitié,
N’existèrent jamais dans un cœur sans pitié.

(Il sort avec l’avocat.)

Scène IV

ÉLIANTE, PHILINTE.
ÉLIANTE, affectueusement, allant à Philinte.

Mon ami !

PHILINTE, confondu.

Mon ami ! J’ai tort.

ÉLIANTE.

Mon ami ! J’ai tort.Ma tendresse demande
De vous dédommager d’une perte si grande.
Reposez-vous sur moi du soin de recouvrer
Un ami si parfait, que nous devons pleurer.