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Page:Fagus - La Danse macabre, 1920.djvu/104

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la danse macabre


 — … On veut crier : Arrête !
 Déjà sont dispersés,
 Vomis par-dessus tête,
 Jusqu’aux linges sacrés :
L’araignée fauve et les deux dartres rouges,
D’un coup sont descendues, et tout bouge, tout bouge !…

 — Presse mes seins, leur bout si rouge…

 — … La divine enjambe ses jupes de dentelles,
 Tout se démasque, tout remue :
 Plus fleur ni neige ni statue,
 C’est la cavale et la femelle :
 Une cravache et hue et hue !

 — Presse ma gorge blanche et belle,
 Presse ma croupe si dodue !

 — Ô dodue, ô charnue et rose, c’est la louve,
 C’est la fleur carnivore et la matrice en rut,
 Une chienne et une déesse,
 C’est-à-dire la femme toute,
 La belle créature nue ;

 Ô Vénus, ô coquine ! et toujours sûre d’elle,
 La tragique femelle ! Homme, ne cherche pas,
 Sous l’abîme de sa prunelle,

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