Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
la danse macabre
Immensité des cuisses
À mesure qu’on monte
Vers l’antre des délices
Hélas et de la honte ;
Et plus immense encore
La rondeur paresseuse
Du ventre moussu d’or
Et des fesses frileuses ;
Au mitan d’un tel ciel
Rit la fente infernale
Par où fusent cervelle,
Semence et sang du mâle.
Et là-haut les mamelles,
Remuantes collines
Jour et nuit renouvellent
La nourrice divine.
Tous à la fois : — La fièvre sort de ces tétines !
Et don Juan : — Une autre, une autre dans mes bras !
— Gorges toujours chaudes
Où le désir rôde
En grand tralala…
— Gorges de ribaudes !
— 88 —