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Page:Fantasmagoriana (tome 2).djvu/145

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l’heure fatale.

en même temps que je ne devois pas la presser sur ce point. Notre père, ajouta-t-elle, a promis de t’instruire, dans le temps convenable, de tout ce que tu devois savoir.

« Dans le temps convenable ? répétai-je d’une voix plaintive ; car il me sembloit que puisque j’en avois tant appris, il étoit grand temps que l’on me mît au fait du reste.

« Le soir même, j’en dis quelque chose à mon père ; mais il fut inexorable. Il pensoit que peut-être tout ce qui étoit arrivé à Séraphine pouvoit provenir du trouble de son imagination exaltée.

« Cependant, trois jours après, ma sœur s’étant trouvée assez malade pour garder