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l’heure fatale.
cabinet de mon père. Il étoit assis, les yeux fixés devant lui.
« La seconde prophétie de Séraphine, me dit-il, est aussi accomplie, et précisément la plus invraisemblable. Je suis en disgrâce.
« Quoi, elle l’avoit prédit !
« Oui, ma fille ; mais je te l’avois caché. Je me résigne à mon sort. Qu’un autre cherche à se mieux maintenir dans ce poste scabreux. Je vais dans mes terres y vivre pour toi, et pour faire le bonheur de mes vassaux.
« Malgré l’impression violente causée par l’infortune de mon père, et par l’idée de m’arracher à toutes les relations