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Page:Fantasmagoriana (tome 2).djvu/206

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le revenant.

« Vous remuez la tête comme si vous aviez des doutes ; ne voudriez-vous pas me persuader qu’il n’est pas mort ? »

« Je veux simplement essayer une explication ; vous la rejetterez, si elle ne vous convient pas. »

« Et moi, » reprit Julie avec sensibilité, « je veux vous prier de vous dispenser d’un essai de ce genre, quand il s’agit de la personne qui m’a été la plus chère. »

M. de Rosen répliqua très-sérieusement qu’en qualité d’ami intime du docteur, il avoit quelques droits aux détails de sa mort. Julie persistant à ne pas s’expliquer, il se leva d’un air mécontent, comme pour aller prendre son chapeau.