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Page:Fantasmagoriana (tome 2).djvu/274

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la chambre noire.

n’est pas de sa nature le plus brave des hommes ; et aujourd’hui toutes les histoires de voleurs de grands chemins et d’assassins, de la bande de Schinderhannes et consorts, l’ont rendu si peureux, que pour toutes les promesses du monde, personne ne pourroit le faire mettre en voyage pendant la nuit. M. de Silberstein est un brave homme ; voyant les inquiétudes de Tippel, il lui propose de passer la nuit dans le château. Tippel accepte avec reconnoissance, et prie à l’avance, qu’on veuille bien l’excuser, s’il fait le lendemain de trop bonne heure du bruit dans le château, disant qu’il est obligé de partir au point du jour ; mais le lendemain matin pas la moindre révélation de Tippel. Les heures se passent ; on frappe à sa porte, on l’appelle, on fait du bruit, pas de réponse ; enfin on