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la morte fiancée.
neur de ne pas découvrir au comte ce qui concerne ma vie passée, je consens à regarder l’affaire comme terminée.
Je devois naturellement rejeter sa proposition ; je le fis.
« En ce cas, recommandez votre âme à Dieu, » reprit-il. Nous nous préparâmes. « C’est à vous à tirer, » me dit-il.
« Je vous cède le premier coup, » lui répondis-je.
Il s’y refusa ; alors je tirai, et je lui fis sauter le pistolet de la main : il resta surpris ; mais son étonnement fut au comble, lorsqu’ayant pris une autre arme, son coup m’eût manqué. Il prétendoit même m’avoir visé au cœur ; il ne pouvoit