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Page:Fantasmagoriana (tome 2).djvu/92

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la morte fiancée.

l’étourdissoit d’une fable aussi niaise, et demanda pourquoi on ne l’avoit pas averti plutôt : on lui répondit que chacun avoit voulu attendre comment cela se termineroit. Le jardinier ajouta que le vieux chapelain s’étoit montré de nouveau. Les paysans qui demeuroient près de la forêt, prétendirent même qu’ils avoient vu le sommet de la montagne, qui la dominoit entièrement, illuminé, et les esprits danser en rond.

« Fort bien ! » s’écria le comte d’un air sombre ; « voilà toutes les vieilles billevesées qui reprennent : la fiancée morte va aussi, je l’espère, jouer son rôle. »

Le valet de chambre ayant poussé le jardinier pour qu’il n’enflammât pas davantage la colère du comte, je pris la pa-