Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/249

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eux, ô le plus grand des Bharatides, le sacrifice, que tu célèbres aujourd’hui ! Swasti vienne de nous, fils de Parikshit, à vous, que nous aimons ! 2101.

» Célèbre est le sacrifice du roi de Dividéva, fils d’Youdhishthira-Adjamitha : puisse être comme lui, ô le plus grand des Bharatides, le sacrifice, que tu célèbres aujourd’hui ! Swasti vienne de nous, fils de Parikshit, à vous, que nous aimons ! 2102.

» Il y eut le sacrifice de Krishna, où le fils de Satyavatî s’acquitta lui-même des fonctions de sacrificateur : puisse être comme lui, ô le plus grand des Bharatides, le sacrifice, que tu célèbres aujourd’hui ! Swasti vienne de nous, fils de Parikshit, à vous, que nous aimons ! 2103.

» Ils brillent d’une splendeur égale à celle du soleil ceux, qui assistent à ce sacrifice ; tels étaient ceux, qui jadis assistèrent au sacrifice du meurtrier de Vritra : aux uns comme aux autres, il est impossible de connaître la science, qui leur fut donnée ; elle ne doit jamais s’éteindre ! 2104.

» Il n’existe pas un prêtre officiant égal à Dwaîpâyana, c’est mon sentiment ! Tous les ritouidjs, qui parcourent le monde, sont les disciples de ce grand anachorète : il met donc sa main à tous les sacrifices, qu’on célèbre sur la terre. 2105.

» Vibhâvasou, Agni, à la semence d’or, le mangeur de l’olirande, lui, de qui la flamme, imitant le tournoiement des ondes, décrit un pradakshina autour de l’hostie, ce feu allumé désire porter cette oblation de loi vers les Dieux immortels. 2106.

» il n’existe pas dans le monde un roi ton égal, ni qui sache défendre aussi bien les créatures ; mon cœur est