Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/265

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À chacun des périls semés sous leurs pas, Vidoura à la haute sagesse avait toujours soin de leur apporter le remède ou la délivrance. 2244.

Tel qu’Indra du haut du ciel répand le bonheur sur le monde des vivants, tel Vidoura faisait pleuvoir continuellement le bonheur sur les Pândouides. 2246.

Voyant que, par différents artifices cachés et restés même indécouverts, il n’avait pu tuer les Pândouides, que le Destin gardait pour les choses à venir, 2246.

Douryodhana délibéra secrètement avec ses conseillers Vrisha, Douççâsana et les autres, arracha à Dhritarâshtra le congé des Pândouides et leur fit désigner la maison de laque.

Le roi fils d’Ambikâ, désireux de faire une chose agréable à son fils, exila donc les Pândouides afin de savourer en paix les jouissances de la royauté. 2247-2248.

Ils partirent tous ensemble de la ville, qui tire son nom des éléphants, et Vidoura fut encore dans ce voyage le conseiller de ces magnanimes. 2249.

Sauvés par lui de la maison de laque durant la nuit, ils s’enfuient dans une forêt : ensuite, les fils de Kountî parviennent à la ville de Vâranâvata. 2250.

Elle fut la demeure de ces héros magnanimes, accompagnés de leur mère. C’était sur l’ordre même du roi Dhritarâshtra, qu’ils avaient habité la maison de laque, 2251.

Où ils s’étaient gardés une année entière d’un œil infatigable contre la malveillance de Pourotchana. Ils avaient, suivant les conseils de Vidoura, fait creuser une voie souterraine ; puis, mettant le feu à la maison de laque, ils y avaient brûlé Pourotchana même. 2252.

Les héros s’enfuient, émus de crainte, avec leur mère :