Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/490

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» Satyavatî, le généreux Vyâsa et moi, nous l’avons de nouveau fondée en vous, rejetons de famille. 4865.

» Il nous faut agir, toi, sans doute, et moi, de manière que cette famille croisse encore plus, comme l’Océan.

» J’ai entendu parler d’une jeune fille, née dans la race d’Yadou, très-convenable à notre maison, et fille de Soubala, ainsi qu’elle est issue du souverain, qui règne à Madra. 4866-4367.

» Il y a là de tous les côtés, mon fils, des jeunes filles nobles et belles, et des princes de kshatryas convenables pour une alliance avec nous. 4368.

» C’est parmi eux qu’il faut choisir afin de propager notre lignée ; je pense ainsi, Vidoura, si tu ne penses autrement, toi, qui est le meilleur des hommes sages. » 4369.

« Ton excellence est notre père, lui répondit Vidoura ; ton excellence est notre mère ; ton excellence est notre plus grand instituteur ; fais-donc toi-même, tes réflexions terminées, ce qui est pour le bien de notre famille. »

Ensuite, reprit Vaîçampâyana, le fils aîné de Çântanou conféra avec ses brahmes sur Gândhâr !, la fille de Soubala, et se rendit propice le donateur des grâces, le Dieu Çiva, qui arrache l’œil de la prospérité. 4370-4371.

« La belle Gândhârî obtint la grâce d’avoir une centaine de fils ! » Ainsi parla suivant la vérité Bhîshma, tel que le grand aïeul des Kourouides. 4372.

Il envoya donc un ambassadeur au roi du Gândhâra. La première pensée de Soubala à cette demande fut celle-ci, rejeton de Bharata : « Dhritarâshtra est aveugle ! «  Puis, quand il eut arrêté son esprit sur la famille, la gloire et la richesse du jeune prince, il accorda à Dhrita-