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vatî, sa mère, les richesses conquises par son bras. 4471.

Ce prince à l’âme juste envoya de ses richesses à Vidoura ; il rassasia de ses richesses tous ses amis. 4472.

Il combla, noble Bharatide, des brillantes choses, prix de ses victoires, Satyavatî, Bhishma et l’illustre Kâauçalyâ.

Embrassant ce monarque à la splendeur infinie, Kâauçalyâ, sa mère, ne fut pas moins heureuse que Pâaulomî serrant Djayat dans ses bras. 4473-4474.

Ensuite Dhritarâshtra offrit de grands sacrifices et célébra des centaines d’açva-médhas, où les victoires du héros contribuaient pour des centaines de mille dons aux prêtres officiants et brahmanes assistants. 4475.

Alors, chef des Bharatides, accompagné de Kountî et de Mâdrî, Pândou, foulant aux pieds la paresse, coula sa vie au milieu des forêts. 4476.

Désertant le séjour des palais et ses couches splendides, toujours dans les bois, il se livrait continuellement à l’exercice de la chasse. 4477.

Il parcourait au midi un flanc délicieux du mont Himâlaya et faisait sa demeure au sein de cette montagne en des bois plantés de grands çâlas. 4478.

Égarant ses pas dans la forêt entre Kountî et Mâdrî, Pândou resplendissait comme le superbe éléphant d’Indra placé entre deux belles éléphantes. 4479.

À l’aspect de l’héroïque et royal Bharatide, accompagné de ses deux épouses, portant un cimeterre, un arc, des flèches, revêtu d’une admirable cuirasse, habile à manier les plus grandes armes : 4480.

« C’est un Dieu ! » pensaient tous les habitants des bois. Tandis qu’il errait dans ces forêts, des hommes actifs, sans paresse, stimulés par Dhritarâshtra, de lui ap-