Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/512

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tures et désiré de tous les êtres, où elle savoure le plaisir d’un accouplement ? 4675-4576.

» L’union, que je goûtais dans cette gazelle, Indra des hommes, tu l’as rendue sans fruit afin de produire… Quoi ?… le fruit d’un profit humain ! 4577.

» Cette action, monarque issu de Kourou, n’est pas digne de toi, né dans la famille de ces Pâauravas aux exploits infatigables. 4578.

» C’est là, rejeton de Bharata, un acte cruel, bien grand, qui enlève le ciel, qui ravit la gloire, injuste et blâmé dans tous les mondes. 4579.

» Ô toi, qui n’ignores pas la vérité des choses et les devoirs enseignés dans les Çâstras, toi, qui savais combien le plaisir des femmes est supérieur à tous les autres, il ne te séait pas à toi, qui sembles un Immortel, de commettre une telle action, qui brise le chemin du ciel.

» C’est à toi, ô le plus vertueux des princes qu’il appartient de réprimer les pécheurs, les malfaiteurs, les hommes rejetés des trois castes. 4580-4581.

» Que t’avais-je fait, ô le meilleur des hommes ? Et tu m’as frappé, sire, moi anachorète inoffensif, qui fais ma nourriture de fruits ou de racines, qui n’ai d’une gazelle que la forme, 4582.

» Qui habite continuellement au milieu des bois et me suis adonné à la quiétude ! Parce que tu m’as fait du mal, je te maudis ! 4583.

» Sur toi, qui nous a traitées l’une et l’autre avec cruauté, tombera, mettant fin à ta vie, une condition pareille à la mienne ! Tu sentiras la fureur de l’amour, sans que tu puisses l’apaiser ! 4584.

» Je Suis un hermite appelé Hikindama, que sa péni-