Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/591

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adresse supérieure et merveilleuse à tirer la flèche. 5335.

Entre les spectateurs, ceux-ci baissaient la tête par la crainte du trait décoché ; ceux-là, pleins d’étonnement, le voyaient brisé dans son vol. 5336.

Ces rivaux de percer des buts avec des flèches embellies des marques de leurs noms, ou de monter en courant divers chevaux, lancés avec vitesse. 5337.

À la vue de cet escadron de jeunes princes, l’arc et la flèche en main, semblables à une armée de Gandharvas, tous étaient émerveillés. 5338.

Les autres, noble Bharatide, épanouissant leurs yeux d’admiration, criaient à l’envi par centaines de mille : « Bien ! bien ! » 5339.

Après que les jouvenceaux à la grande vigueur eurent fait maintes prouesses à l’arc, en conduisant un char, sur le dos d’un éléphant, à cheval, en combat singulier, 5340.

Ces nobles combattants, armés du cimeterre et du bouclier, s’escrimèrent, le sabre à la main, sur toutes les différentes sortes de terrains, comme on leur avait enseigné. 5341.

Dans cet exercice, le cimeterre à la main droite, l’écu au bras gauche, ils montrèrent légèreté, correction, élégance, fermeté, vigueur du poignet, habitude de tous les coups et parades. 5342.

Ensuite, le poil continuellement hérissé, Douryodhana et Bhîma au ventre de loup descendirent sur l’arène, portant chacun sur l’épaule une massue et tels que deux montagnes, surmontées chacune d’un sommet. 5344.

La ceinture liée sur les reins, ces deux guerriers aux longs bras sont affrontés d’un courage inébranlable, comme