Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/87

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Là, Vidoura, appuyé sur le devoir, et le savant Gavalganide, Sandjaya, affranchi de ses passions, suivent avec les ministres une excellente voie. 612.

Là, Youddhishthira, Yama sur la terre, voit Nârada et apprend de sa bouche le grand carnage des Vrishnides.

Cela termine le chant merveilleux et sublime, qui a pour titre l’habitation dans un hermitage, et qui renferme un nombre de quarante-deux chapitres. 618-614.

Un millier et cinq centaines de çlokas, auxquels s’adjoignent sept autres, furent ici récités par l’ascète, contemplateur de la vérité absolue. 616.

Maintenant écoutez cet épouvantable Mâausala-parva, où ces héros des hommes, capables de supporter les atteintes des armes dans la guerre, sont écrasés près des ondes salées par la massue de l’anathème. 616.

Invités à boire dans une taverne et poussés par le Destin, ils se tuent l’un l’autre avec des foudres sous la forme d’érakâs. 617.

Là, quand ils eurent vu se consommer l’extermination de tous, ces deux héros, Balarâma et Kéçava, ne purent échapper eux-mêmes à l’arrivée du temps, ce grand destructeur de tout. 618.

Là, étant venu à Dwâravatî, qu’il voit privée de ses Vrishnides, l’héroïque Arjouna tombe dans la consternation et dans une affliction profonde. 619.

Là, après qu’il a rendu les derniers honneurs au héros, son oncle maternel, le plus vertueux des hommes, il voit dans la taverne ce grand carnage des braves enfants d’Yadou. 620.

Il acquitte les funèbres devoirs, dûs aux restes de Vâ-