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Les Sables du Radjputana

Des escaliers innombrables, des terrasses, des chemins de ronde, un dédale où s’agitent un monde de femmes, de porteurs, des enfants qui piaillent et se battent, pour une mangue ou un chiffon, conservant une vie très réduite à ce palais abandonné, que seule la mère du prince régnant habite encore.


En montant au fort de Jodhpur. Mlle Urbaine de Terssac en doolie.


Les Zenanas comme une grande caisse à claire-voies, toutes sculptées de grilles, de colonnes, de balcons qui surplombent l’horizon lointain, sont posés au sommet du bâtiment, très loin de la terre. Des mains sculptées en relief sur les murs et sur les chambranles des portes, marquent les stations du chemin des « Sutti », la voie que suivaient les femmes éplorées en allant livrer, à la mort de leur époux, leurs corps délicats aux flammes des bûchers.

Cette coutume révoltante, semble-t-il, est presque univer-