ou bien parce qu’on est fier de conserver souriant son sang-froid, en avançant avec de plus en plus de rapidité ? Mais notre intention n’était pas de dire ce qui se passe quand on sait, mais d’indiquer ce qu’on doit faire quand on ne sait pas.
Partout où l’on fait du ski, il y a des terrains d’exercice. La
une descente, départ.
neige y est en
grande partie
tassée et piétinée,
l’apprentissage
est plus
difficile quand la
neige est molle
et profonde.
Vous voilà au sommet de la pente. Avez-vous des cannes ? Mettez-les de côté. Avez-vous peur ? N’ayez pas peur ! Placez un pied d’une demi-longueur devant l’autre et maintenez les skis serrés l’un contre l’autre afin d’avoir un équilibre plus stable. Avancez encore un peu plus le ski antérieur pour traverser de petits vallonnements[1]. Ah ! cela va déjà tout seul. Surtout soyez sans crainte. Si les skis veulent se séparer il ne faut pas le permettre : réagissez en appuyant les genoux l’un contre l’autre. Ils obéissent maintenant. Vous trouvez que la vitesse devient trop grande ! C’est seulement la crainte de tomber qui vous donne ces idées. Ne vous penchez pas en arrière comme devant un malheur imminent ; mais ne penchez pas non plus seulement le haut du corps en avant.
Posez-vous, léger et droit, sur les pointes des pieds, suivant la
- ↑ Il est bon aussi, lorsqu’on passe de la neige durcie à la neige molle, ce qui arrive souvent, d’avancer un peu le pied afin d’augmenter la stabilité pendant la période de transition.