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Page:Feraud - Dictionnaire grammatical, 1761.djvu/13

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PRÉFACE.

OUS avons des Dictionnaires portatifs de toutes les Sciences & de toutes les parties des belles Lettres, & nous n’en avons point de la Grammaire & de la Langue Françoise. C’est par-là pourtant, ce semble, qu’on auroit dû commencer. Un Dictionnaire est plus fait pour être consulté, que pour être lu de suite ; or sur quoi a-t-on plus souvent besoin de consulter, que sur les difficultés & les doutes qui naissent, à chaque instant, sur les différentes parties de la Grammaire.

Nous avons d’excellens ouvrages en ce genre, mais chacun d’eux a un objet borné, & ne renferme pas tout. On trouve ici les règles de l’Orthographe ; là, les principes raisonnés de la Langue ; ici, un traité de la Prosodie ; là, des remarques & des observations.

La méthode qu’ont suivie les Auteurs de ces ouvrages, quoique très-naturelle dans le plan qu’ils s’étoient formé, n’est pas aussi commode pour le Lecteur qui consulte, que celle d’un Dictionnaire. Dans les autres ouvrages, il faut d’abord aller à la table des matières, où l’on ne trouve pas toujours tout ce que l’on cherche, ni sous le titre où on croit le trouver ; &


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