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Page:Ferdinand Buisson - Sébastien Castellion - Tome 1.djvu/304

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986 srixasriua cixsrrxntiox. études n`est pas de nous délier la langue, mais de nous former l`esprit, z`nfov·metm· mans zjisa ». De COS .I1011ll)I‘0t1SCS lmlhûfûgtds, (lCtlX Cl] pu1‘l1GUllCI' SC Tcüommûlltlûût Ãt DOUS ])Olll‘ la 1313613 (ttt`)' OCCUIJCHÈ les poésies de Castellion. _ · La première est celle que nous avons déjà eu occasion de citer ‘, Bzocolicorzmz autores XXXVIlI,... /m·mg0 eclogctmtm CL VP. C`est Oporin lui—n1ème qui s`est amusé — il avoue que depuis longtemps il n’avaiL pas eu d’aussi grand plaisir - il composer cette gerbe poétique ". D’abord il n’avaiti t1`Ol1Vé que seize E1t11lCtl1’S§ C11 Cll0l‘Cll£1I112 bien et C11 acceptant sans trop de rigueur ce qu’on lui offrait, le nombre a plus que doublé. Au cours mème de l’in1pression il est arrivé des ITIOFCCELUX qui l1’Of11)pH.S PU è1;ï‘® HliS il lCl1I‘ place C111‘0110lOgiqUC. Pour parrain de son livre, Oporin a choisi Laurent de Blankenheym, gentilhomme de Marbourg qui, l'année pré- cédente, pendant un séjour a Bale, s’était lié d’une vive amitié avec Oporin et son entourage‘. Le volume justifie les confidences de la préface : on y sent 4 un abandon qui n’est pas sans' charme. Ce n’es|; pas l’édi- ‘1. Voir ci-dessus, p. 34-35. 2. Voici le titre complet de ce curieux volume dont la Bibliotheque Nationale possède un exemplaire. « En babes, leetor, Bncolicorum autores XXXVIII, quotquot videlicet u Ver· gilii zctate ud noslra usque tempora eo poematis gcnere uses seilulo inquirentes nancisci in prmsentiu licuit, farrago quidem eclogarum CLVI mira cum elegantia tum varietate referta nuncquc priniuin in studiosorum juvenum gratiam atqueu sum collccta. Basilezu (tôfb), in-S, S00 p. 3. Robert. \\’inter avait publié des 1544 un recueil du même genre que l'on confond son- vent. avec celui d`Op0rin, En voici le titre : Ponnzalia aliquot insignia illu.rh·ium PO/"(U‘1l'7l 7‘CC(:'7llf01‘|L}1l lzactenus a nullis [ere cognitzt aut visa. Nous y remarquons en effet parmi lus pièces inconnues ou En peine connues des contemporains la Fmartina de Claude Budin (voir Ci-dessus, p. 133), les églogues dc Jean Arnoullet (voir ei-apres, p. 988) et diverses autres pieces que nous n'avons trouvées nulle part ailleurs. Plus remarquable encore et plus riele en documents précieux pour l'bistoire contemporaine, est le recueil que possède la Biblio- thèque Mazarine ct qui est du même Robert Winter, mais de 1539 (400 p. in-S). Scholw: cIn·istian·z epiyrmnnmlum libri duo, ez 7J(lI‘fi8 c/irislitznfs poetis deccpli, in usum nd0l¢·s:·«·n · tulorum. A la suite du titre se lit, le mot. Cnmsrus, suivi de ce distique, qui est signi[ic.·t·t' et qui prouve une fois de plus la persistance du projet : · Discite me primum, pueri, atqneefüngite puris Moribus; inde pins addite litterulas. 4. Sur ce personnage, consulter l’Allgemeine <IeuI.s·clie Bi0grnpl:i¢·, V1, 510. C'est à ce meme seigneur qu`cst dédie avec force éloges dans le goût du temps ui autre ouvrage imprime chez Oporin on juin *1551. C'est une paraplirase, en vers héroïques, des épîtres des dimanches ctjours de tète, pour faire suite, dit l`auteur, aux Evangiles qu'il avait déja ainsi traités. Hauteur est nn professeur ile Sigean (Siegen), Georgius siimilius. (Ocmler), qui declare avoir été incite ii émulation par la traduction analogue en vers él:E· ÉZICIUCS ql.I,l1Vül1· faite qU(]l.Ol‘Z0 (IDS £ll'|p€1I`i1\`ûl]i. FI`ülICOi5 BOll3d0·