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Page:Ferdinand Buisson - Sébastien Castellion - Tome 1.djvu/439

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_ APPENDICE. 421 per/02·eer (s’emp7·esser), niquer Pépéeipour de- lrepcr (fouler), pl0ulroir_ pour plait- gaizzer, truppelu (malotru), Ire, saziprie de sel (frottée lupiu pour pot de terre, plouvine (ondee), de sel), vclopon (nuage), mclce de pluie, semoinclrc (inviter), vcntelcurs du ciel (phy- mga:. (tempête), serrer une porte (la fer- sieiens, ventilatares runcoter (gémir), mer), eœli), _ · ramlon (effort), siler pour sonner, re- ventroiller (se), pour se ri/fc nc ra//"c (ne laisser tcnlir, · mulrer, ne), sozilmer (avoir en abon— vcrsdccaspcrsian), 1·oe/ze/`orcc, dance), nilcnner pour renclrc rosillantc pour qui ré- toziillcr (mêler), vilain, pend la rosée, loulagc (du) pour lola- vinage (boisson), _, sa/[Tele (insolence), lement, volalaillc pour volaille. A ce singulier vocabulaire il faut ajouter un assez grand nombre de mots qui s'employaient encore en 1550, même en France, et qui ont tout a fait disparu, comme: cmuii pour aujourd’hui, htilarcl pour fatigué, mignotle pour délicate, arche pour coffre, paresseux, allée pour potèe, · array pour équipage, /`cw·1·c pour paille, peche pour alliance bare! pour fraude, ga/ser pour plaisanter, (pacte), bedon pour tambour, gorgiaser pour orner, parcreu pour venir it lierre! pour chariot, gucrpir pour délaisser, maturité, bracormicr pour garde- guilde pour giboulée, pci·rz`er pour tailleur de chasse, hcwi pour desseehé, pierres, chevesire pour licol, hezizlri pour ilétri, vac/ze preigne (p1·.z·- coztpcuu pour sommet, ltuchicr pour appeler, gnans), déiourbier pour obs- laidcngcr pour inju· premezpges (premices), tacle, ·— rier, plante pour abondance, drugconncr pour pons- mnlentalcnté pour ir- rièrc pour derriere, ser des seions, rité, vers, crache pour écrasé, mallalcnt pour cour- scigneurier pour domi- écliarscment pour chi- roux, ner, chement, marmanncr pour mur- labziiter pour querel- dlochcr pour ébranler, murer, ler, cncharger pour con- méchoiz- pour arriver lriqucniqzie ])Otll‘ baga- tier, malheur, d’ou méchef, telle. Et l’on comprendra que ce melange du vieux français, des patois savoyard et bressan et des neologismes, rende difficile de trouver une page de cette Bible qui n'offense pas les oreilles modernes *. 1. Nous avons promis (voir ci·dessus, p. 327) de joindre ti cette liste les remarques de M. Clédut sur la provenance de la plupart de ces mots. On les trouvera résumées ci-dessous par ordre alphabetique. Nous exprixuons de nouveau au savant professeur de Lyon toute · notre gratitude pour cette bienveillante communication : Acoiscr, vieux français, forme régulièrement Atluire est correctement formé sur (laire sur coi, (dncere); subsiste dans le patois d':\lbert· Acomparer se trouve au xvx" siécle dans ville (Savoie). Desportes; Malherbe le blâme (comme A//olir est aussi correctement formé sur archaïque É'). fol qu'11/hziblir sur pzible. Acraser se trouve encore dans les patois Ainayen'est pas un barbarisme. On trouve de Genève et du Berry. ln. vieille forme ainsncagc purallélch ains- `