Aller au contenu

Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/103

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

85
Un premier cigare.

UN PREMIER CIGARE.


J’aime beaucoup mon oncle Joseph, — ainsi n’allez pas croire que j’aie le moins du monde l’intention de le rendre ridicule en vous contant cette histoire ; — le pauvre cher homme en rit encore, du reste, et ne reculant pas lui-même, à l’occasion, devant une bonne petite indiscrétion, il n’oserait me reprocher de vous avoir parlé de lui.

Assez gros, le teint animé, les yeux vifs et brillants, monsieur le doyen, — c’est ainsi qu’à dix