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Un premier cigare.
UN PREMIER CIGARE.
J’aime beaucoup mon oncle Joseph, — ainsi n’allez pas croire que j’aie le moins du monde l’intention de le rendre ridicule en vous contant cette histoire ; — le pauvre cher homme en rit encore, du reste, et ne reculant pas lui-même, à l’occasion, devant une bonne petite indiscrétion, il n’oserait me reprocher de vous avoir parlé de lui.
Assez gros, le teint animé, les yeux vifs et brillants, monsieur le doyen, — c’est ainsi qu’à dix