Aller au contenu

Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

125
Une nuit blanche..

UNE NUIT BLANCHE.



Elle s’était, vers le soir, couchée toute souriante, et de ses petites lèvres roses, — les mains croisées, — elle avait, comme chaque jour, bégayé sa courte prière. — Ses yeux s’étaient vite clos et elle s’était endormie toute joyeuse, — sa poupée couchée près d’elle sur l’oreiller.

La veilleuse brûlait clair à l’angle de la cheminée, et dans la chambre à côté, la bonne, allant et venant, préparait la petite toilette du lendemain qui