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Une nuit blanche..
UNE NUIT BLANCHE.
Elle s’était, vers le soir, couchée toute souriante, et de ses petites lèvres roses, — les mains croisées, — elle avait, comme chaque jour, bégayé sa courte prière. — Ses yeux s’étaient vite clos et elle s’était endormie toute joyeuse, — sa poupée couchée près d’elle sur l’oreiller.
La veilleuse brûlait clair à l’angle de la cheminée, et dans la chambre à côté, la bonne, allant et venant, préparait la petite toilette du lendemain qui