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Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/185

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Vieux souvenirs.

Sainte femme, douce et sublime figure d’amitié, d’abnégation et de dévouement, je redeviens meilleur en pensant à la simplicité de ta vie. Tu m’as rendu douce l’enfance, tu m’as fait aimer la campagne, tu as poétisé pour moi la vie des champs !

Et c’est bien le moins qu’en échange de tout cela, je donne une heure à ton souvenir et que je salue, au passage, ton ombre qui glisse devant moi.

Si vous revoyez dans vos rêveries, comme moi l’autre jour, une bonne et douce figure campagnarde, saluez-la aussi, comme je viens de le faire. Vous ne saurez assez payer ses gâteries.

Un bon souvenir comme celui-là, est la véritable reconnaissance du cœur.