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Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/55

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Une main gantée

UNE MAIN GANTÉE.


I

Je crois bien que c’était un mardi, mais franchement je n’en jurerais pas…

Nous étions là, Léon et moi, étendus comme deux Sybarites dans les causeuses au coin de la cheminée : la lampe brûlait rouge et le feu pétillait ; c’est affreusement égoïste ce que je vais dire, j’en conviens, mais je suis fort frileux, et c’est pour moi une jouissance céleste que de fumer au coin du feu, en hiver, alors qu’il fait glacial et humide au dehors ;