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Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/91

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Grand'maman en bonne fortune.

GRAND’MAMAN

EN BONNE FORTUNE.


L’autre matin, — il pouvait être environ dix heures, — le comte me fit demander si j’étais disposée à le recevoir.

Je n’étais, à vrai dire, qu’à demi sous les armes, n’ayant pas conservé, à soixante ans, toute l’agilité de dix-huit printemps.

Je terminai en un tour de main ma toilette, et après avoir mis un œil de poudre sur mes boucles et rangé quelques chiffons épars, je m’avançai à la rencontre du comte.