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Page:Ferland - Opuscules, 1876.djvu/180

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Le Labrador

entendre la messe. Plusieurs des voyageurs se décidèrent, dans ce moment, à prendre passage sur le steamer que nous apercevions au quai ; je crus devoir me joindre à eux, dans l’espérance d’être plus tôt rendu à Québec.

Pour la première fois, depuis deux mois, j’apprenais quelque chose des affaires étrangères au Labrador. Les derniers journaux me furent fournis par M. Pouliot, préfet du comté de Témiscouata, qui eut la bonté de m’offrir l’hospitalité dans sa maison : j’avais peine à comprendre les nouvelles de notre pays, tant il y avait eu de revirements parlementaires, pendant sept ou huit semaines. Grâce à Dieu, l’on ne parle pas de politique coloniale sur la côte du Labrador.

Mardi matin, le 14 septembre, j’avais l’honneur de me présenter à Mgr l’Administrateur du diocèse, pour lui demander sa bénédiction, et lui communiquer de vive voix quelques