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Page:Ferrier - La partie d'échecs, 1876.djvu/54

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Boisramé.

Allons donc !… c’était toi !… c’était bien toi, imbécile !

Marcadieu.

Moi, quoi ?

Boisramé.

Toi… sur le sable… ton pas… cri… cri… dans le gravier.

Marcadieu.

Dans le gravier ? c’était pas moi.

Boisramé.

C’était toi, crétin, toi qui rôdais, pour pincer le séducteur… le soi-disant séducteur !

Marcadieu.

Oh bien ! c’était pas la peine de rôder, et si je ne me trompe, ils s’auront bien pincés tout seuls.

Boisramé effrayé.

Comment tout seuls ?

Marcadieu.

Un truc à moi !

Boisramé.

Et ce truc, butor ?

Marcadieu.

Bien simple : j’ai repeint le banc à neuf.

Boisramé, à part se tatant.

Sapristi !… en ai-je ?… et Nathalie !…

Marcadieu.

Maintenant, regardez madame….

Boisramé.

Ma femme ?

Marcadieu.

Regardez-la… où elle s’assied !… si elle a du vert…